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18 septembre 2024

Transmission et reprise d’entreprise - Comment se préparer au mieux

Transmettre votre entreprise à un tiers ou au sein de votre famille est une étape cruciale pour la vie de votre entreprise, de même que la reprise d’une entreprise marque le début d’une nouvelle vie pour son entrepreneur. Chez Spuerkeess, ces deux démarches importantes se font tout en étant conseillé et accompagné par des experts dédiés. Que vous soyez cédant ou repreneur, nos experts Johny Basher et Franck Alter, tous deux conseillers en transmission d’entreprise au sein de Spuerkeess, vous dévoilent les clés pour une transmission réussie dans cet article. Bonne lecture !

Les étapes de la transmission d’entreprise

Identifier les opportunités

Le sujet de la transmission se pose notamment pour les petites et moyennes entreprises, qui sont moins visibles pour les investisseurs internationaux et qui sont un pilier fondamental de l’économie nationale. Au Luxembourg, les PMEs représentent 75% des emplois[1]. C’est pourquoi le sujet devient d’autant plus important qu’un tiers des entrepreneurs devrait partir en retraite dans les prochaines années. En outre, les transmissions familiales sont de moins en moins la norme puisque 30 à 35%[2] des entreprises européennes ont du mal à transmettre à la génération suivante.

La transmission peut être motivée par de nombreux facteurs, dont les plus courants sont :

  • Le départ en retraite du cédant
  • La volonté d’alléger la charge de travail
  • Les conditions de santé de l’entrepreneur

Le cédant peut aussi avoir d’autres projets personnels qu’il souhaite réaliser à l’aide du produit de la vente. Par ailleurs, l’idée de la vente de la société peut venir d’une opportunité externe, ou encore de la volonté de faire passer un nouveau cap à l’entreprise, en adéquation avec le profil idiosyncratique du repreneur.

[1] Données issues de la Chambre de Commerce du Luxembourg (2019), L'importance économique des PME au Luxembourg. [2] Données issues du « European Family Business 2019 »

Il est important de pouvoir se détacher émotionnellement de son entreprise pour réfléchir à l’avenir de la société et de ses employés.

Johny Basher

Se poser les bonnes questions

Penser à son avenir est important pour réussir le processus de la transmission. En effet, il faut être prêt à vouloir passer les rênes à un nouveau dirigeant et s’apprêter mentalement à ne plus être indispensable.

Ainsi, le cédant doit mener une réflexion sur sa volonté de vendre et commencer à bien préparer sa société pour une transmission future. Il doit alors déterminer s’il souhaite une entrée en capital du personnel, s’il souhaite se retirer complètement ou graduellement, s’il souhaite un mélange de plusieurs facteurs, etc.

Lorsque l’entrepreneur se décide à vendre, il doit alors évaluer le prix auquel il serait disposé à céder sa société, notamment si cette dernière inclut un aspect immobilier qu’un acquéreur pourrait ne pas désirer reprendre.

Il faut être transparent avec le repreneur car c’est lui qui subira les potentiels risques à plusieurs niveaux. Il faut ainsi analyser sa propre situation en tant que cédant(s) et également en tant que repreneur(s).

Johny Basher

En parallèle, le cédant doit se poser la question d’une transmission familiale, d’une reprise par des employés, des concurrents, des clients, ou des investisseurs stratégiques. Il doit échanger avec plusieurs acquéreurs afin de trouver le profil qui répondra le mieux à ses attentes (prix de vente, potentiel de développement de l’entreprise, reprise du personnel, etc.). Les acquéreurs peuvent avoir des caractéristiques très différentes :

  • Un acquéreur stratégique pourra parfois proposer un prix de vente plus élevé grâce aux synergies à réaliser.
  • Un acquéreur financier peut intégrer la société dans une stratégie de développement plus large.
  • Un repreneur interne connaîtra déjà les rouages de la structure.

C’est alors que le dirigeant fera appel à des spécialistes s’il en ressent le besoin, pour l’aider à évaluer une fourchette de prix de vente, l’accompagner dans la préparation de sa société pour la transmission future, etc.

Choisir le bon partenaire bancaire

Transmettre les rênes de sa société à la prochaine génération (que ce soit dans la famille ou en externe) est une étape clé du cycle de vie d’une entreprise et cela demande un bon accompagnement.

Spuerkeess est présente dès les premières réflexions et tout au long du processus. Pour les aspects juridiques et fiscaux, elle rend par exemple ses clients attentifs au régime fiscal dans lequel ils sont, celui de leurs associés, leur régime matrimonial et leur situation familiale.

L’objectif de la Spuerkeess est de proposer une solution qui permette au repreneur d’acquérir dans les meilleures conditions possibles, l’entreprise convoitée et de l’accompagner dans son développement sur le long terme. À ce titre, le financement est personnalisé en fonction du repreneur et de la société cible.

Depuis 1856, Spuerkeess accompagne ses clients tout au long de leur développement et cela parfois depuis plusieurs générations. Elle dispose d’une équipe dédiée de spécialistes pour conseiller ses clients sur le sujet de la transmission, ainsi que sur les solutions de financement de celle-ci. Cette équipe a donc pour missions d’accompagner les clients à travers les différentes étapes de l’opération et de leur proposer les produits spécifiques dans le cadre de la transmission. La banque propose ce double volet produit / service afin de guider au mieux vendeurs et acquéreurs lors de ce tournant décisif.

Prendre le temps nécessaire

Il est constaté qu’en général une opération de reprise dure environ 1 à 2 ans. Il est avant tout important que le cédant se prépare à temps pour que l’entreprise soit cessible et ce processus seul prend du temps. De ce fait, nous encourageons vivement les entrepreneurs concernés à consulter leurs personnes de confiance, des personnes qui ont franchi le cap ou encore l’équipe Transmission de Spuerkeess qui se tient à disposition de tout entrepreneur.

Nous conseillons à tout repreneur de prendre le temps nécessaire et d’impliquer le cas échéant un panel d’intervenants tels que des auditeurs (due diligence), des fiscalistes (structuration) ou des avocats (rédaction du contrat de cession).

Franck Alter

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