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Un mois de novembre très porteur vient de s’achever sur les marchés financiers. Les investisseurs en actions et en obligations ont chacun goûté au plaisir de beaux rendements, que ce soit sur le continent européen ou américain. Ainsi, le marché actions global a rapporté près de 6% en euros, mettant fin à trois mois consécutifs de baisses qui se sont prolongées d’août à octobre.
Les marchés actions ont été épaulés par une inflation en passe de toucher rapidement des niveaux cibles et des discours de banquiers centraux porteurs d’espoir pour les investisseurs. Ainsi ont-ils connu leur meilleur mois de l’année et les rendements obligataires se sont inscrits nettement en recul. Le taux américain à 10 ans est passé de presque 5% à 4,3%. Un mouvement baissier significatif a également touché son homologue : d’un niveau proche de 3%, le Bund à 10 ans a chuté à 2,3% fin novembre. C’est ainsi que l’investisseur présent sur les deux classes d’actifs a profité du mois le plus couronné de succès de 2023.
Par ailleurs, la deuxième bonne nouvelle est venue de l’or noir : le baril de Brent a perdu près de 10%. Par voie de conséquence, l’anxiété liée au pétrole, que la situation avait générée en octobre en raison des conflits au Moyen-Orient, a rapidement reculé à mesure que les investisseurs digéraient les nouvelles.
Aussi, le symptôme caractéristique du retour de l’appétit au risque est apparu : le dollar a cédé du terrain face à l’euro.
Sur le plan économique, les marchés célèbrent des chiffres d’inflation encourageants. En Europe, le dernier chiffre d’inflation annuelle s’établit à 2,4%, très proche de la cible de 2%. Aux États-Unis, le constat est identique : la pente baissière existe bel et bien et le dernier chiffre d’inflation s’inscrit à 3,2%. Comparés aux niveaux relevés l’année dernière à la même époque, les progrès sont considérables.
Les PMI, indicateur d’activité économique que les marchés suivent de près, indiquent toujours une contraction sur le secteur manufacturier, mais force est de constater qu’ils se stabilisent de part et d’autre de l’Atlantique.
En termes de positionnement, notre vue est neutre sur les actions depuis octobre. En effet, nous avions trouvé opportun de reprendre du risque actions après la baisse observée entre août et octobre. D’ailleurs, nous continuons également de penser que les remontés de taux ces deux dernières années ont recréé de la valeur sur le marché obligataire, qui offre désormais un rendement attractif et une capacité de gains de capitaux non négligeables en cas d’adversité économique et/ou de stabilisation de l’inflation.
En termes géographiques, nous avons une préférence pour les marchés américains depuis le rachat d’actions en octobre qui continuent de mener les marchés mondiaux cette année.
Enfin, sur le plan sectoriel, la préférence continue d’aller à la Consommation de Base puisqu’elle offre une sécurité des bénéfices conséquente dans des périodes économiques compliquées et au secteur des Services aux Collectivités en phase de reprise avec la baisse des rendements obligataires.