Investment Update Mai 2022
Rester actif en redoublant d’attention
En avril, les marchés financiers ont continué d’évoluer dans un environnement semé d’embûches. Globalement, les marchés des actions et des obligations ont été en difficulté et ont essuyé des pertes aux alentours de 3%.
Sur les marchés actions, avril a été particulièrement chargé en complications pour les États-Unis (-4%) car les secteurs de la Technologie et des Communications, sensibles à la remontée des taux et, pour certains, en proie à des difficultés dans les résultats publiés, se sont retrouvés particulièrement affectés alors que les marchés européens stagnaient.
L’environnement macroéconomique donne du fil à retordre aux investisseurs car les premiers signes de modération de la croissance économique commencent à voir le jour et les pressions inflationnistes donnent peu de répit.
À titre d’exemple, les États-Unis et la Zone euro ont publié leurs chiffres de croissance respectifs à l’issue du premier trimestre de l’année. Les États-Unis, première économie mondiale, ont déçu les attentes : leur croissance plonge dans le rouge pour s’afficher à -1,4%, contre une attente de +1%. Cela dit, aborder plus en détails ce chiffre permet de relativiser car c’est la forte hausse des importations qui apporte la contribution négative la plus élevée à cette donnée. Ajoutons que les composantes de consommation interne et d’investissement continuent de croître, et un chiffre d’importations fort reflète une consommation domestique élevée.
En Zone euro, le chiffre de croissance est en ligne avec les attentes, +0,2% par rapport au trimestre précédent, tout en dissimulant toutefois quelques disparités. L’Allemagne a connu une croissance conforme aux attentes (+0,2% à un rythme trimestriel) alors que l’économie française a stagné par rapport au dernier trimestre de l’année dernière. Les dynamiques domestiques sont quelque peu différentes et moins encourageantes qu’aux États-Unis car en Allemagne et en France, l’impact de la consommation domestique sur la croissance s’est révélé négatif. Cela semble traduire l’effet de la hausse des coûts de l’énergie sur le revenu réel disponible des ménages.
En Zone euro, le chiffre de croissance est en ligne avec les attentes, +0,2% par rapport au trimestre précédent, tout en dissimulant toutefois quelques disparités.
L’Allemagne a connu une croissance conforme aux attentes (+0,2% à un rythme trimestriel) alors que l’économie française a stagné par rapport au dernier trimestre de l’année dernière. Les dynamiques domestiques sont quelque peu différentes et moins encourageantes qu’aux États-Unis car en Allemagne et en France, l’impact de la consommation domestique sur la croissance s’est révélé négatif. Cela semble traduire l’effet de la hausse des coûts de l’énergie sur le revenu réel disponible des ménages.

La Chine a aussi sa part dans la modération de l’activité économique, sa politique de lutte sans merci contre le Covid-19 lui assénant un fameux coup. Actuellement, les indicateurs de confiance pointent vers un ralentissement de l’activité en raison de cette lutte contre la pandémie. Aussi, les vents contraires sur le marché de l’immobilier continuent de contribuer à la fébrilité économique du pays.
Ce contexte d’activité économique mondiale en modération s’installe alors qu’en toile de fond, l’inflation continue d’être un sujet préoccupant face auquel les banques centrales commencent à déployer leur arsenal. Les chiffres d’inflation avoisinent les 8% de part et d’autre de l’Atlantique et la hausse annuelle des prix à la production a dépassé les deux chiffres. Les banques centrales sont entrées dans la phase de resserrement monétaire, ce qui devrait, à terme, calmer les pressions inflationnistes, mais peut-être au prix d’une économie mondiale au ralenti.
Notre allocation reflète ce cadre macroéconomique détérioré, et préconise de rester investi en redoublant d’attention. Nous recommandons de légèrement sous-pondérer les actions par rapport à leur poids neutre. Nous conservons notre vue négative des obligations. En termes géographiques, nous continuons de favoriser les États-Unis puisque l’économie américaine conserve une bonne dynamique interne et semble plus protégée que l’Europe et les pays émergents face au conflit ukrainien. Notre vue sectorielle se veut contracyclique car le ralentissement de l’activité économique affectera plus violemment les secteurs très dépendants du cycle économique. C’est pourquoi nous recommandons de réduire l’exposition à l’Industrie pour rehausser la pondération des Services aux Collectivités. D’ailleurs, nous favorisons toujours les secteurs de qualité capables de poursuivre leur croissance indépendamment du cycle économique (Technologie, Santé) et les secteurs porteurs en période inflationniste (Énergie) et affichant un certain pricing power (Luxe). Quant à notre vue obligataire, elle demeure prudente. La classe d’actifs continue d’être en difficulté car les taux remontent sur base d’inflation et de resserrement monétaire. Cet environnement nous inspire une duration courte et un avis mitigé sur les obligations souveraines.

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